Patrimoine architectural

Châteaux

 

Château de Brésis 

Le château de Brésis a été construit en schiste, sur une barre rocheuse (probablement sur des vestiges romains) pour surveiller le passage du pont sur la Cèze et la Cézarenque (passage de Villefort à Bessèges). De couleur sombre, les ruines se fondent aujourd’hui   dans leur environnement naturel. Considéré comme l’un des plus anciens de la vallée de la Cèze, il est situé à 400 m d’altitude. Il est aujourd’hui classé monument historique. (Voir balade des 4 châteaux). Les archives de la commune font état de son existence au 12ème siècle.
Il s’agit d’une propriété ayant appartenu aux Hérail de Brisis, cette propriété  privée appartient aujourd’hui  à Monsieur  De BRISIS.


Château du Chambonnet

Le Château du Chambonnet   est un édifice en style cévenol du XVI siècle.  Il a été agrandi au XVII et XVIII siècle. Il a servi pendant la guerre des camisards, qui tente d’obtenir par la force le rétablissement de l’Edit de Nantes au début du 18ème siècle, de forteresse militaire pour les milices bourgeoises. Un livre de Marie-Lucy Dumas “Les Sarrazin du Chambonnet” une petite seigneurie en haute vallée de la Cèze, retrace la vie de ce château.

De nombreux châteaux alentours hors du territoire communal méritent aussi le détour  : Aujac, Portes, Castanet à Pourcharesses, hébergeant des expositions photographiques lors de la période estivale, le Château du Champ à Altier ouvert  lors des journées du patrimoine…


Le Chanel

L’arrière grand-père de Gabrielle- Coco-  Chanel épousa une fille Thomas de Ponteils qui avait un peu de bien. Ils tinrent au Chanel, belle bâtisse ancienne proche de la mairie et du cœur de village, regardant le Mont Lozère, un cabaret de campagne,… voir la suite dans le lien suivant

Et

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L’église Notre Dame de Ponteils 

C’est une église de style roman à l’origine,  avec ses colonnes et chapiteaux. Elle date du XII ème siècle. Elle est construite parallèlement à la pente du relief escarpé du cœur du village et offre une vue d’exception sur le massif du Mont Lozère. Le clocher  à peigne primitif (comme c’est le cas pour les églises voisines de Concoules, Aujac, Bonnevaux) a été détruit et remplacé par un clocher porche massif en 1513, véritable tour carrée restaurée en 1889. Ce clocher est unique dans la région.


La Maison dite «  de l’Abadi  » :

C’est une maison du X VI ème siècle située dans le centre village de Ponteils en face de la maison Chanel. Elle abrite aujourd’hui la bibliothèque et un logement, tous deux municipaux. Une chapelle y a été fondée par la famille Hérail de Brisis.

 


Le Fort  de Ponteils :

C’est une maison du XVI siècle (fenêtres à meneaux) dans le village de Ponteils, vaste salle, logement d’un des cadets de la famille de Brisis appelé le seigneur du Fort de la Blachère. Cette maison a abrité des troupes royales lors de la guerre des camisards.

 


La Chapelle de Saint Antoine de Besses :

 Elle date vraisemblablement du XVI ème siècle, lorsque la démographie de la vallée a augmenté. Elle a été construite en style roman cévenol en schiste .Marie Lucy Dumas indique dans un ouvrage de référence sur l’histoire de la commune « Ponteils et Brésis  sur la Régordane et la Cézarenque » , que les habitants de la vallée de l’Yvernette rattachée à la paroisse de Ponteils, font plus d’une heure de marche pour se rendre à l’église de Ponteils et plus d’une heure et demie pour joindre celle de Bonnevaux. Elle indique également qu’il n’y a jamais eu d’office permanent dans cette chapelle et qu’elle a été pillée en 1970 de tous ses ornements sacerdotaux et statues.


Usine de St Henri

Ce patrimoine aujourd’hui restauré par un particulier, a tout d’abord été une  usine de produits chimiques pour l’extrait du tanin de châtaignier, pour le traitement des peaux. Elle a été construite par David Henri négociant à Nîmes puis à Ponteils au lieu dit le Planiol. Elle a été agrandie entre 1890 et 1898 par Paul Cronier, industriel à Sens dans l’Yonne. Elle a connu divers agrandissements et usages au fil du temps. En 1923 un câble téléphérique pour le transport du bois et des fûts de tanin jusqu’à la gare de Ponteils, est installé. De 1927 à 1940 Cronier et Querelle s’associent  pour produire des bourres en fibre d’écorce pour les cartouches et les rembourrages. En 1941 une tour de distillation du bois   puis une chaudière par autoclave sont installées, pour la production de charbon et de méthanol acétone, elles fournissent du combustible pour alimenter les moteurs à gazogène pendant la guerre.  En 1944 ce patrimoine a été sauvé in extrémis de la destruction. En 1945, l’usine poursuit sa production de carbonisation, reconvertit la tour en production de cartouches puis elle travaille pour l’armée et pour les stands de tir de fêtes foraines (fabrication de têtes). L’usine a poursuivi son activité jusque dans les années 1970 et a fermé.