Le printemps est là, et la chaleur. Une douce odeur d’acacia et de narcisse flotte dans l’air. Les bénévoles de la bibliothèque La Grange aux Livres, à Ponteils, coiffées de couronnes fleuries, ont accueilli une dizaine d’enfants de 2 à 10 ans, l’après midi pour les éveiller à la connaissance des plantes. Les voilà tous partis dans le chemin voisin, à la recherche de 8 plantes avec photos à l’appui dans une pochette distribuée à chacun. Il faut retrouver la pimprenelle, bonne en salade, mais aussi pour les troubles intestinaux, le bouillon blanc efficace contre la toux, la bronchite, les irritations de la peau et diurétique…le plantin lancéolé, la vesce, l’achilée millefeuilles, le lilas d’Espagne, le trèfle violet et le liseron. Sous chaque photo figurent les vertus de chacune d’entre elles. Certains parents venus accompagner les enfants, papotent sur le seuil de la bibliothèque, d’autres font les recherches avec les plus jeunes. Puis chacun, avec l’aide des hôtes en habits de printemps, teeshirts fleuris ou colorés, confectionne son herbier avec les plantes collectées et les photos. L’après midi se poursuit avec la dégustation d’eau aromatisée à la menthe ou à la mélisse et de jus de pommes local. Puis les enfants testent des jeux de société sur la nature, mais aussi des jeux d’adresse empruntés à la Médiathèque Départementale de Lozère, et disponibles pour le prêt. Dans la salle communale un grand jeu de l’oie dessiné à la craie est prétexte au test et permet de sensibiliser les deux équipes à chacun des jeux de la MDL. Tout ça fonctionne à merveille. Les animatrices associent avec bienveillance et énergie la joyeuse bande d’enfants sous l’œil attentif des parents. Cadeaux et gouter sont offerts à tous. Tout a été minutieusement préparé et avec le plus grand soin. Le plus petit se régale du gout exquis des beignets d’acacia qu’il enfourne avec appétit avant de repartir avec ses parents.
Sur les traces des animaux, animation de l’atlas de la biodiversité
Sur les traces des animaux. Compte rendu réalisé par le guide, Manuel Jacquet
“Quel animal habite cette foret ?” demande le guide, en introduction de sa sortie samedi 7 mai dernier, pas loin du hameau de Bassouls. Chaqun des participants évoque ses hypothèses auprès de Manuel Jacquet, accompagnateur en montagne. Sanglier, chevreuil, chouette, genette, fouine, ecureuil, hérisson, il y a des idées !
Après quelques échanges autour de la vie forestière, le groupe de 10 personnes s’enfonce dans les bois afin d’aller chercher des traces et des indices que laissent les animaux derrière eux. Les enfants présents trouvent vite une crotte en plein milieu du chemin, c’est un renard qui est passé par là. On croise des boutis (terre retournée par les sangliers), des frottis de chevreuil, puis une souille de sanglier. Manuel récupère un piège photo installé là, il explique : “les animaux sont nombreux à venir boire dans ce secteur, c’est pourquoi j’ai posé un piège photographique qui se déclenche au moindre mouvement”.
La balade continue en hors-sentier dans les sous bois, on trouve d’autres crottes (probablement de fouine), des pelottes de rejections de chouettes hulotte, des restes de noix mangés par un écureuil, on récupère un autre piège photographique posé sur un sentier puis on va voir une source remplie de bébés salamandre.
La sortie se finit par le visionnage des vidéos prises par les pièges photos et les surprises sont nombreuses : une chouette, des renards magnifiques, des sangliers qui se frottent contre un arbre, un écureuil, des chevreuils… En définitive, une belle balade !
Ateliers numériques
Bonjour,
Dans le but de préparer des ateliers numériques en groupe sur des thématiques variées, nous organisons 4 réunions d’information collective sur différents bassins de vie de la Communauté de Communes :
– Mont-Lozère et Goulet : le Mardi 19 avril 2022 de 18h00 à 19h30
– Saint-Etienne du Valdonnez : le Jeudi 21 avril 2022 de 18h00 à 19h30
– Montbel : le Mardi 3 mai 2022 de 18h00 à 19h30
– Villefort : le Jeudi 5 mai 2022 de 18h00 à 19h30
Les ateliers en groupe pourront se dérouler dans d’autres communes en fonction de la demande des habitants.
Animations à l’EHPAD du centre hospitalier
Vous trouverez ci-dessous les animations proposées par Lili MASSON aux résidents de l’EHPAD durant le mois de mai au Centre Hospitalier.
Prochaines animations du GAP
Le GAP a le plaisir de vous donner quelques précisions sur les prochaines animations:
– Mercredi 13 avril 2022 à 15h00 : atelier peinture
* Préparation de Mr et Mme Carnaval
– Samedi 23 Avril 2022 à 15h00 – sur la place du Village de Ponteils: Carnaval
* Chasse aux oeufs
* Jeux
* Animations musicales avec Cabré Can
* Goûter offert aux enfants
Venez déguisés (ou non) !
– Samedi 28 mai 2022 – salle de Ponteils, à partir de 19h00 : Soirée Cabaret
- repas servi par le restaurant “L’Arbre à Pain”
- spectacle “Les talons résille”
- Dîner spectacle = 30 € par personnes
- Réservation avant 15 mai
Voyage de l’Ecole de Vielvic à Paris
La semaine du 14 au 17 février, les classes de CP-CE1 et CM1 -CM2 ont réalisé un voyage à Paris.
Vous trouverez ci-dessous le reportage.
Rendez-vous “Les Cévennes en Anciennes”
Rendez-vous “Les Cévennes en Anciennes”
dimanche 3 avril 2022
à partir de 9h00
Exposition des véhicules
sur la Place de Ponteils village
Bons et mauvais animaux sauvages, une conférence de Marie Lucy Dumas au Centre Hospitalier avec l’Association jours de fêtes
L’hôpital de Ponteils, Lili Masson et l’association Jours de fêtes et Marie Lucy Dumas, historienne, spécialiste du moyen âge avaient organisé le 29 mars une conférence dans le cadre de la programmation de l’atlas de la biodiversité intercommunale. 14 résidents et 12 habitants de Ponteils et des communes voisines ont participé. L’historienne se réfère au 1 er livre de chasse, de Gaston Phoebus, Conte de Foy. Si aujourd’hui on s’appuie sur la science et qu’on ne croit que ce qu’on voit, au Moyen Age, la représentation des animaux associe animaux fabuleux comme par exemple la licorne, le phœnix, et animaux réels et les fait coexister. Cette conception animale combinée entre fiction et réalité se retrouve dans les églises romanes locales comme au Chambonas ou à Malons. Par ailleurs certains animaux dans l’art roman sur le frontispice des églises symbolisent le démon et invitent les fidèles à prendre garde au mal (comme l’amphisbène, serpent à deux têtes qui conduit une horde de serpents). D’autres encore représentent le bien et des Saints de l’évangile et racontent des épisodes de la vie de Jésus avec pédagogie : Saint Marc par exemple est représenté par un lion. D’autres encore représentent les péchés capitaux : la taupe, l’avarice, le porc la gourmandise… Le singe caricature l’homme. Les animaux sont aussi présents sur les blasons. Le plus ancien et le plus important est l’ours concernant la famille Altier de Borne. Il y a des légendes de dames séduites par des ours, des prénoms avec la racine Ber signifiant ours comme Berthe, Robert, Bernard , des lieux y faisant référence comme le mas d’Orcière… Puis l’ours sera détrôné par le lion que l’on retrouve sur le blason des Seigneurs de la Garde. Le troisième animal sur les blasons est le cerf, puis vient l’aigle et le griffon (tarasque) à qui ont attribue des effets magiques. Les animaux permettent aussi de se moquer des hommes comme avec le lièvre ou l’escargot.
Le droit d’alusatge veut que le seigneur d’Altier exigeât les pattes de l’ours considéré comme le met le plus raffiné. L’évêque exigeait quant à lui les quartiers de cerf et les têtes de sangliers.
La chasse dont G P de Foy disait qu’elle « prépare à la guerre, assure une meilleure santé, permet de communier avec la nature et ouvre les portes du paradis » est interdite au quatorzième siècle jusqu’à la révolution française.
Le loup ne devient un animal mauvais qu’à partir du seizième siècle. Les prédateurs comme l’ours, le loup, le renard, le sanglier et le lynx sont chassés et supprimés. Aujourd’hui il n’y a plus de forêts sauvages. L’ours et le loup ont été persécutés et chassés et même l’écureuil.
Pour les paysans les bêtes malfaisantes sont l’épervier Marie Lucy nous livre les mots en occitan, (lo moisset), le corbeau (lo cropatas), le renard et le loup.
Marie Lucy nous raconte qu’à Besses où elle habite, on voit sur la poubelle un papier « j’ai perdu une de mes chaussures ». C’est le renard qui dans un trou avait amassé une collection de chaussures et en machouillait le cuir. C’est là que Madelon a retrouvé sa chaussure perdue !
Au Palais des papes à Avignon, il y a des peintures qui présentent le plaisir pour des gens aisés de se divertir avec des animaux dans la nature. Ce n’est plus du tout la même vision.
Marie Lucy observe qu’il y a eu petit à petit un regard de consommation sur les animaux et la nature, une certaine conception aristocratique, dont on ne peut plus se départir aujourd’hui dit elle après nous avoir fait part de ses sources bibliographiques et de ses travaux de recherche en lien avec les chercheurs Cévenols.
programme de l’atlas de la biodiversité 2022
Vous trouverez ci-dessous le programme annuel de l’Atlas de la Biodiversité Intercommunale de Ponteils et Brésis et Saint André Capcèze :
N’hésitez pas à réserver pour les animations, les places sont comptées !
Réunion publique du 18 mars 2022 : Présentation des différents types de baux par la SAFER
Une réunion publique a eu lieu à Ponteils le 18 mars 2022.
Une trentaine de personnes ont participé. Pierre de la Rue du Can, maire a rappelé le cadre de l’enquête diligentée par le SMAML et la commune. Un état des lieux a été réalisé par la Chambre d’Agriculture concernant les terres agricoles exploitées et celles non encore utilisées. Il réaffirme sa volonté de « conforter l’existant et l’activité des exploitants déjà installés. Suite à la réunion publique du 10 /12 / 2021, riche en échanges, une difficulté avait été pointée concernant les baux et la précarité des accords actuellement conclus entre propriétaires et exploitants. »
Simon Tisset, conseiller foncier à la SAFER détaille les différents baux. Le bail rural dure au minimum 9 ans, et est d’un usage fréquent pour les grandes surfaces. Le commodat ou prêt à usage comprend une grande souplesse quant à la destination et la durée et ne génère pas de rémunération. La convention pluriannuelle de pâturage quant à elle, prévoit qu’en fonction des saisons, le foncier peut être utilisé exclusivement pour d’autres destinations. Il fait enfin un focus sur la convention de mise à disposition pour laquelle la SAFER est l’intermédiaire de location, et verse son paiement au propriétaire. Ceci permet de le rassurer et peut constituer un test de confiance entre le bailleur et l’exploitant avant d’initier un bail rural. Les différents types de baux seront proposés en ligne sur le site internet de la mairie.
« Le plus gros travail, indique un exploitant présent, c’est d’arriver à rassurer le bailleur potentiel. C’est important de savoir que les loyers sont encadrés. » Il redoute le droit de préemption lié au bail rural et pense que la convention de mise à disposition est plus adaptée aux petites parcelles.
L’entretien autour des bâtiments pour respecter les obligations légales de débroussaillement peut donner lieu à perception d’un fermage explique Simon Tisset. Le Maire indique que l’on peut prévoir la valorisation de l’échange. Il explique que la nature, le milieu nous menacent, avec la fermeture des espaces et la crainte grandissante de l’incendie : « il n’y a que les troupeaux qui peuvent nous protéger. »
Un habitant témoigne de la confiance qui existait il y a quelques années et indique avoir bénéficié sur Ponteils d’une convention pluri annuelle de pâturage de la part d’un propriétaire pour un élevage caprin. Une habitante indique que c’est ce qui peut fonctionner pour ouvrir les espaces. Si le milieu est fermé le loyer doit être faible et défini en conséquence.
Est évoquée l’interdiction de déboiser appliquée par la DDTM ; l’intérêt de l’ouverture des milieux, c’est qu’il y a une pousse rapide dessous. Sur certaines activités on peut négocier la taxation de 4000 € à l’hectare quand on défriche.
Concernant l’eau, abondante sur la commune, ressource potentielle contre l’incendie aussi, la question est posée de sa valorisation et des pertes. . Le maire indique qu’un état des lieux des captages est en cours avec la Chambre d’Agriculture du Gard qui permettra de proposer des pistes d’action pour accompagner les exploitants.
Cécile Caillol de la Chambre d’Agriculture fait part de l’enquête auprès des propriétaires destinée à sonder leur volonté de mettre à disposition des terres non utilisées. Elle fera un retour sur les avis favorables. Simon Tisset est agréablement surpris par le nombre de participants. Il est confiant et s’attend à des retours concernant les baux d’ici quelques temps quand les personnes auront eu le temps d’échanger en famille et de se décider.
présentation des baux
présentation des différents types de conventions

