Herborisons ensemble ! Animation de l’ABC du 27 juillet

Prune Pellet, accueille les participants devant la mairie de Saint André le 27 juillet avec un grand bouquet. Elle questionne : «  la flore c’est combien d’espèces de plantes en France ? » Des nombres sont lancés au hasard. …Elle précise les repères. C’est 6000 en France, 4100 autour de la Méditerranée, 2300 dans les Cévennes… autour de 250 000 espèces dans le monde.
Elle sonde  les attentes de chacun, puis raconte  comment, petite, elle jouait  à faire des bouquets et observer les plantes en gardant les chèvres  avec sa grand-mère. Ensuite à la fac, elle arrivait à reconnaitre facilement à quelle famille appartenait telle ou telle plante.
Elle  dépose ensuite des végétaux sur le sol et tend à chacun une fleur ou une herbe,  invitant à les ranger en fonction des ressemblances.   Par terre, à tâtons, chacun teste son intuition botanique.
Les groupes se constituent :
ici la famille de la ronce, Prune nous guide :   la même que celle de la rose dont les étamines sont transformées en pétales, elles comprennent des stipules, languettes ou mini oreillettes de feuilles comme l’églantier ou le pommier…
Là, celle de la carotte sauvage, « elle a une tige creuse et des ombelles. Il y a quelques plantes aromatiques dans cette famille. Elles comportent des graines allongées, ou avec des pastilles.
C
elle de l’oignon, avec son odeur particulière,
Celle de la camomille, les astéracées avec de fausses fleurs… Regardez ! Chaque languette est une fleur. Le centre est jaune, ce sont autant de fleurs que de petits tubes jaunes en étoile. La tanaisie ou l’immortelle, par exemple, sont des fleurs avec des tubes.  C’est la stratégie qu’elles ont choisie : regrouper toutes les fleurs  autour d’un même ensemble. Les insectes y vont en se disant : Là ça vaut le coup !
Celle de la lavande, la plupart dans cette famille, sont des plantes aromatiques, regardez la tige carrée, la fleur ressemble aux papilionacées, les pétales sont réunis ou dans un tube. Dans cette famille il y a l’origan, la menthe.
La famille de l’œillet, avec des feuilles par 2, on voit un renflement à la base des feuilles, et un fruit en forme de petite capsule,
Celle du radis, qui comprend beaucoup de plantes comestibles, les brachiacées, elles ont une odeur de chou, ou de souffre au nez.
– Celle du genet avec ses feuilles papilionacées, c’est une famille qui fait des haricots !
Celle des graminées, herbacées, qui comprend de petites fleurs vertes pollinisées par le vent et forme des épis ou panicules.
Les participants se sentent en confiance, le discours n’est pas savant d’emblée, chacun peut participer et trouver, c’est très agréable. Prune dépose ensuite au pied de chaque groupe de plantes, une étiquette avec le nom de la famille et son descriptif. Le vocabulaire se spécialise sérieusement :
Exemple :
BRASSICACEES = crucifères
Critères simplifiés de reconnaissance :
Plante généralement herbacée, feuilles alternes sans stipule, inflorescence en grappe généralement sans bractées, fleurs à 4 sépales et 4 pétales, fruit = silique (comme une gousse mais avec une membrane interne).
On part après sur le terrain près de l’église de ST André Capcèze, les uns dans un pré,  les autres près de la rivière, pour cueillir les plantes de chaque milieu.
Prune  dresse pendant ce temps  un véritable campement expérimental : valise dépliée en table, grandes feuilles pour coller nos cueillettes coté rivière et coté prairie, disposition d’ouvrages savants dont «  la flore de la méditerranée continentale » et en route pour l’inventaire participatif ! On cherche, on compare, on dispose, on colle…
Les participants partagent leurs connaissances sur les vertus de telle ou telle plante et font connaissance. Certains sont déjà des habitués  des animations de l’ABC, d’autres, vacanciers, découvrent.
A la fin de la matinée, Prune distribue un joli mémento comprenant 10 familles botaniques incontournables avec des critères de reconnaissances simplifiés, estampillés du logo de son association, Racines de Terriens, qui propose un grand nombre d’animations nature durant tout l’été.

Animations libellules des 16 et 22 juillet

Par un temps  gris et pluvieux, le 1 er jour,   9 participants, dont 3 enfants partent à la découverte des libellules et demoiselles avec Juan Pablo Rodriguez, animateur pour le Syndicat des Hautes Vallées Cévenoles. Juan Pablo nous embarque pour la vallée de la Cèze. Installés dans un pré, l’animateur nous invite à un exercice de land art. Une des réalisations se rapproche du réel : 4 ailes, un long thorax fait de branches. Mais où sont  les 6 pattes ? Sous l’abdomen en trois parties, bien sûr, comme pour l’ensemble des insectes.
Munis de filets à papillons au bord de la Cèze, à la recherche de mues ou exuvies de libellules pieds nus dans l’eau froide, les participants font chou blanc. Les libellules aiment la chaleur et restent tapies dans les végétaux lorsque le temps n’est pas favorable. L’œil des enfants s’affute rapidement, ils dénichent des mues de perles (plécoptères), sur les cailloux.
Juan Pablo réussit à prendre au vol, une demoiselle ou agrion, plus frêle que la libellule. C’est un bon marqueur de la biodiversité du cours d’eau Les enfants sont invités à tenir les ailes pincées entre  deux doigts pour observer l’insecte à la loupe.  Il s’agit d’une petite libellule bleu vif au corps mince. Mâle et femelle s’accouplent pendant le vol et forment parfois un cœur élégant.
Le 22 juillet le temps  beau et chaud promet de belles captures. Une dizaine d’adultes sont au rendez-vous. Tous sont des amoureux de la nature, curieux des plantes ou des insectes.
Le groupe rejoint la rivière pour s’initier à l’observation et nous familiariser avec ces insectes particuliers qui viennent  de la nuit des temps et se sont petit à petit miniaturisés. Le patrouilleur, une grosse libellule jaune striée de noir, vole avec une telle rapidité qu’il  faudra la ténacité et la patience d’Achour, à l’affut dans l’ombre, pour mettre la main dessus et pouvoir l’observer.
Les libellules mangent des insectes. Elles vivent 90 % de leur vie dans l’eau. L’adulte ailé ou imago, vie à l’état mature quelques semaines, pendant lesquelles il se reproduit. Certaines espèces ont de gros yeux qui se rejoignent, d’autres ont les yeux écartés. Les ailes également présentent des différences qui permettent de les identifier.
Les promeneurs repèrent une Cordulie splendide, odonate au vol puissant,  endémique du Sud de la France, qui prend les plantes comme support pour faire sa mue,  l’orthretum brunecem, l’onycogonphe à pinces, et l’eschne paisible, qui n’aime pas le soleil, le cordulegastre annelé, jaune et noir, avec un abdomen de 10 segments articulés.
Les libellules aiment les rivières avec des cachettes écologiques et de la végétation. Elles se déploient aussi  dans la mosaïque des prairies alentours, précieuses pour leur préservation. La balade se poursuit le long de la voie de la Régordane qui sinue vers Villefort. La chaleur est intense, quelques orthetrum bleuissants et libellules à tête d’araignée volent au-dessus d’une flaque d’eau au milieu du chemin en contrehaut d’un pré. Des œillets sauvages d’un rose vif et des jasione montana bleu pâle,  de la famille des campanules, régalent les yeux des participants de  leurs fleurs délicates.

 

Annulation animations du GAP

Vu les conditions sanitaires et le durcissement de la règlementation, nous sommes contraints d’annuler la soirée cinéma du 30 juillet et la fête du 15 août.
La présidente

Manifestation d’ouverture Atlas de la Biodiversité

Rencontre sous les platanes, à Ponteils  :  manifestation d’ouverture de l’Atlas de la Biodiversité
Ce 10 juillet, environ 80 personnes étaient au rendez-vous, perchées à Ponteils, au cœur du village, près du clocher trapu sur un balcon de verdure, avec ciel bleu et Mt Lozère en toile de fond. Les élus de St André et Ponteils avaient invité les administrés et choisi de mettre à l’honneur les habitants qui proposaient des animations pour découvrir, observer et comprendre la nature qui nous entoure. L’ambiance était festive avec Babafist :  accordéon, percussions et chansons des îles.
Un amoureux des Cévennes, Frédéric Lopez, avait accepté de mettre en scène cette rencontre.  « Avec légèreté et profondeur » dit-il, il a sondé le cœur et l’âme de « résistants » natifs qui ont décidé de rester au pays, et de « pionniers », venus ici par choix de vie.
Tous ont fait part d’un attachement fort aux Cévennes. Les maires ont donné le ton. Jean De Lescure né à St André a parcouru le monde mais a choisi de rester. Pierre De La Rue du Can a beaucoup voyagé petit et a cherché une terre pour s’enraciner.
Apiculteurs, la nature les rattrape au quotidien. Observer le Lozère, intervenir moins, laisser faire les abeilles. Soumis aux caprices du climat, contraints à l’humilité…ils racontent leur passion, leur engagement, parfois leurs combats, au service de la collectivité. Jean De Lescure a aussi été président du Parc National des Cévennes. On comprend que le projet tient pour eux de l’évidence, il fait sens avec leur attachement profond à la nature et leur mission d’élus.
Pour Stéphane Lefèbvre, nourri petit par les émissions de Cousteau et de Bourgrain Dubourg, la boucle est bouclée. Il est maintenant responsable du service d’appui aux acteurs pour l’Office Français de la Biodiversité, financeur du projet, et est ravi de rencontrer le producteur de « Rendez-vous en terre inconnue ». Anne Legile, directrice du Parc National des Cévennes, avec ses agents, explique son accompagnement tout au long du projet.
Durant 3 h le public fait connaissance. Frédéric Lopez questionne, creuse, titille, pour rendre les personnes attachantes et donner envie.
David, Guide moniteur du Parc, est heureux solitaire, la nuit, l’hiver en découvrant la chouette de tengmalm. Et voir pétiller les yeux des visiteurs, qui découvrent les mystères du cœur de Parc, il adore !
Marie, rieuse, arrivée, il y a 20 ans pour un projet de vie ici, partage l’écologie et la connaissance des producteurs locaux avec les vacanciers qu’elle reçoit dans ses gites. Elle accueillera une animation chauve souris chez-elle en août.
Prune, biologiste, habite la maison de sa grand-mère avec qui elle gardait les chèvres petite. Elle s’est alors en jouant ,initiée à l’observation des plantes et propose d’herboriser cet été dans les deux villages.
Isabelle Hurriez, directrice déléguée du centre hospitalier, Lili et Clément associent  résidents de l’EPHAD et public extérieur aux animations nature qu’ils conduiront l’an prochain.
Monik, « pionnière » représente la bibliothèque. Experte en plantes, elle est sensible à la puissance du Mt Lozère et à celle de son océan natal. Elle nous refait les toouuut…toouut…toouut nocturnes du crapaud accoucheur la nuit au bord de la Cèze et rend hommage à son mari, Jean Marie, ce « résistant » de Chasseradès.
Christine représente le Centre National de la Propriété Forestière et parle de son lien aux propriétaires forestiers et de son attachement à la transmission et à l’histoire des forêts. Elle propose une animation en aout.
Pauline, solaire, explique les animations prévues à l’école de Vielvic pour les enfants avec le Parc National des Cévennes et la complicité du restaurant le Four.
Léo a mis en place un site internet dédié.
Juan Pablo propose des sorties libellules et papillons etc.
Les rendez-vous qu’ils proposent sont téléchargeables sur les sites :

ABCsaintandreponteils.wordpress.com et sur le site Ponteils.fr

Elles sont diffusées sur illiwap et par l’office du Tourisme de Villefort

Epicerie ambulante

Une épicerie ambulante “La mélodie des saveurs” propose ses services sur la commune de Ponteils tous les jeudis à compter du 15 juillet.

Animation ABC du 27 juin : comment faire ses tisanes ?

Patricia Thollet Röcher, propose avec son mari, dans son mas au Portaou,  des hébergements en gite et chambre d’hôtes. La maison est recommandée par le Guide du Routard, et  affiche la marque  Esprit Parc ; ce dimanche 27 juin en début d’après-midi, nous poussons le lourd porche, elle nous accueille sous la treille, un jasmin grimpant, en fleurs, embaume dans la cour.
Nous voilà partis, avec notre hôte, à la découverte des plantes aromatiques du jardin : verveine, bourrache, helichryse, achillée, tanaisie, menthe poivrée, mélisse, romarin, serpolet, etc.
Pisse mémé, les tisanes ? Patricia souhaite par sa démarche, dépasser l’association de ces boissons avec la maladie ou la vieillesse. Une tisane se sirote, se goûte, se partage, se déguste dit-elle, et devient un moment convivial. On la boit après un bon repas, à l’heure du thé, au petit déjeuner, à l’apéritif.
Médecine et plaisir, les tisanes tiennent lieu tour à tour  de remèdes et boissons et sont une solution aux nombreux troubles du corps. C’est un engagement volontaire : cueillir ses plantes, les sécher, les conserver et préparer soi-même les tisanes.
Après la reconnaissance des plantes  dans le magnifique jardin d’agrément, et une boisson  partagée, notre hôte nous invite, autour d’une table soigneusement arrangée avec plantes fraiches et bocaux de plantes séchées, à composer nos tisanes en sachets selon nos maux et nos envies. La tablée coupe, trie, papote. Chacun fait part de sa science sur le sujet. Patricia nous transmet un livret avec recommandations de récolte, séchage, conservation et  recettes.

Ortie : plante herbacée vivace, utilisée les 5-6 premières feuilles neuves et fraîches. Ces vertus curatives sont aussi efficaces fraîches que séchées, elles se récoltent avant la floraison. Plante médicinale puissante déjà connue des Anciens   Max : 4 tasses/jour

Propriétés : soigne les plaies, stoppe les saignements , fait baisser la fièvre, purifie les urines et le sang, diurétique, astringent, anti anémie, anti- diabète, arthrose, booste l’ immunité, embellit la peau et améliore la fonction rénale, contre les allergies.

Recette : 1c. à café de feuilles d’orties séchées, 5 cm de zeste d’orange, 1 rondelle d’orange, miel.

Partir à la recherche des indices et traces des animaux de notre commune

Dimanche 6 juin 2021
1ère  animation de l’Atlas de la Biodiversité Intercommunale de Saint-André-Capcèze et Ponteils-et-Brésis.

Rendez-vous à  la Mairie  de Ponteils ce matin à 9 h 30. Nous sommes 12 au total, 3 enfants  et 9 adultes, la plupart originaires de la commune. Nous partons vers les Arnals.
 Avant le départ  Manuel  Jacquet  donne quelques explications sur la balade. Il s’agit  de découvrir  traces et  indices laissés par les  animaux de cette forêt. Il a placé au préalable 3 caméras dans des lieux stratégiques. Il les relèvera tout au long du chemin. Il propose habituellement ses services d’accompagnateur en montagne aux visiteurs des vallées cévenoles et du Mont Lozère lors du brame du cerf, par exemple, ou pour contempler le ciel étoilé depuis les Balmelles. C’est la première randonnée de l’année dans le cadre de l’ABC de Saint-André et Ponteils. Des animations et des inventaires de la faune et de la flore vont avoir lieu durant trois ans. La démarche est financée par l’Office Français de la Biodiversité et accompagnée par le Parc National des Cévennes. Elle permet aux habitants de découvrir, faire découvrir et comprendre la nature qui nous entoure pour mieux la préserver.

                À la  demande du guide nous faisons connaissance. Chacun se présente et nomme l’animal qu’il aimerait rencontrer lors de la balade : Philippe Belette, Nadine Renard, Chantal Sanglier, Simone  et Laura Chevreuil… Après avoir défini traces et indices : crottes, bois, empreintes, sentes, traces sur les plantes, poils etc., nous partons à leur recherche à travers bois. On laisse libre cours à son imagination. Les hypothèses vont bon train en matière d’interprétation. Manuel laisse chacun s’exprimer, explique et fait le point. Anaïs, la plus jeune, vive et enjouée, débusque les trous de mulot, un nid tombé d’un arbre,  et nous livrant son savoir, propose avec sagacité de remplacer le guide. On imagine les sangliers dans cette bauge creusée dans le lit du ruisseau qui dévale le long du valat, ou bien la fouine ou la martre en interprétant une crotte dans le sentier. On dérange une salamandre dans sa source.
 Au pique-nique, à la lisière d’un pré fraîchement fauché, à Bassouls, c’est le dernier cadeau de ce temps suspendu : Manu nous livre  les enregistrements vidéo des caméras. Penchés sur l’écran, on rit devant un sanglier qui frotte sa croupe tous les soirs contre un pin près de l’eau. Les petits se chamaillent, une mère houspille un jeune trop téméraire. Renard, fouine, pigeon,  chevreuil,   blaireau,  mulot,  écureuil, passent au bord du ruisseau…  3 randonneurs, ont aussi été piégés dans la boite, Manu les efface prestement.

Réunion Conseil Municipal

Ordre du jour Conseil Municipal 07-06-2021

Le conseil municipal se réunira le lundi 07 juin 2021 à 19h00.
Etant donné de l’état d’urgence sanitaire et les mesures en vigueur pour enrayer l’épidémie Covid-19, la séance du conseil municipal se déroulera sans présence de public.
La séance se déroulera dans le respect des règles sanitaires en vigueur, port du masque, respect des mesures barrières et de distanciation physique.