Le GAP : Après midi Haloween pour les petits le 13 novembre

Samedi 13 novembre, le groupement d’animation de Ponteils a accueilli une quarantaine d’enfants de Ponteils, de Vielvic , de Villefort et de Génolhac pour une chasse au trésor destinée à remplir le chaudron de la sorcière d’Haloween. Une magnifique marionnette géante de papier trônait dans la salle communale,   avec une énorme  arraignée suspendue,  et un fond de scène scintillant et mystérieux spécial selfies avec un sequelette, et des  couteaux et ciseaux sanglants suspendus.

Les participants étaient ébahis par l’ingéniosité des trouvailles ( ex : jeu de tatonnement à l’aveugle pour découvrir avec sa main la sensation des os de squelette, du cerveau désséché et autres joyeusetés !). La qualité des animations proposées, a embarqué petits et plus grands dans un jeu de piste à la découverte d’ingrédients pour la soupe du chaudron : feuilles de chataigner et de platanes, jus de chauve-souris… Les femmes qui animent le GAP  ne manquent ni d’idées ni d’énergie ! Les enfants ont été comblés. Un petit n’en revenait pas, après le tour de passe passe final de voir le chaudron de la sorcière débordant de bonbons colorés .  Ils ont englouti pour finir une montagne de crèpes au sucre et au chocolat !

Un au revoir poignant du facteur  amoureux du Mont Lozère – Le peuple de la nuit : animation de l’ABC de Ponteils et Saint André.

Le peuple de la Nuit

Le 23 octobre le Groupement d’Animation de Ponteils  a invité les habitants à partager une castagnade et un verre de Carthagène.  Ils étaient environ 80 à être au rendez-vous. Le grand écran avait été installé par CINECO pour visionner un documentaire, des films  du Bouchon, seasons, le peuple de la nuit , du réalisateur Didier Laurent. Les animaux sur le Mont Lozère sont contraints  pour se protéger des prédateurs et  répondre à leurs besoins vitaux, de sortir de leurs caches à la tombée de la nuit. Ils ont adopté un rythme nocturne, pour la plupart, contraints et forcés . René Guézellou, facteur à Ponteils, mais aussi photographe animalier filmé dans le documentaire, nous  fait découvrir de nuit  les cerfs, les chevreuils, les sangliers, la belette, le renard etc . qui fréquentent ce territoire  en cœur de Parc National des Cévennes. Le film insiste aussi sur l’impact  et la nuisance de la lumière la nuit sur le comportement des animaux sauvages. A la fin de la projection René Guézellou, très ému,  nous dit son attachement au Cévennes et  adresse à tous un au revoir qu’il n’a pas pu faire en pleine crise COVID. Ses choix de vie l’ont conduit depuis,  à Thonon Les Bains.

Changement horaires bibliothèque

A la demande d’éventuels lecteurs, nous avions décidé d’ouvrir la bibliothèque le  1er jeudi de chaque mois de 19 h à 20 h pour permettre à ceux qui travaillent tard de venir chercher des livres. Après plusieurs mois de fonctionnement, cette ouverture ne paraît pas donner satisfaction puisqu’aucun lecteur ne se présente lors de cette permanence.
Nous avons donc décidé de supprimer cet horaire et d’en revenir aux permanences initiales, à savoir : le lundi de 17h à 18h et le mardi de 14h à 17h.
L’équipe de bénévoles.”

Animation Halloween – samedi 13 novembre

 

Rendez-vous, samedi 13 novembre à 15h, à la salle polyvalente de Ponteils,   le GAP organise des animations gratuites pour fêter Halloween.

Les enfants sont invités pour venir en aide à « la Roumèque ». Elle a invité ses amis, sorciers et sorcières, a un grand banquet d’Halloween. Elle compte sur les enfants pour rassembler tous les ingrédients et ustensiles, dispersés dans le village et nécessaires à la préparation de sa soupe.

L’après-midi sera rythmé par des jeux, chasse aux citrouilles, défis, distribution de bonbons et bal des petits monstres.
Venez déguisé ou pas et surtout n’ayez pas peur !

THEATRE A PONTEILS le samedi 25 09 à 21 h – salle polyvalente : SILENCE ON TOURNE. COMPAGNIE ARTEMIA SALINA

AFFICHE ; GAP 2021 – THEATRE_compressed

Le Groupement d’Animation de Ponteils propose une pièce de théâtre le samedi 25 septembre à 21 h dans la salle polyvalente à Ponteils.

Une troupe d’acteurs du cinéma muet s’apprête à partir sur un  tournage quand soudain l’un d’eux vient de mourrir…

C’est la compagnie ARTEMIA SALINA d’Aigues Mortes se produira à cette occasion.

Le prix d’entrée est libre
Le pass sanitaire est obligatoire

Les explorations de Prune Pellet, Botaniste de l’association Racines de Terriens, en septembre 2021 dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité, intercommunal

Les explorations de Prune Pellet, Botaniste  de l’association Racines de Terriens, en  septembre 2021 dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité, intercommunal
“Je suis allée explorer la vallée de la Cèze par les limites des communes, le long de la départementale 901 vers le serre de Montcougniol puis de Chapeyral. Puis par le Plo de la Voulp pour atteindre le Truc Plumat.
Le panorama est magnifique autant sur la vallée de la Cèze que sur la
vallée de la Pallière,  d’un simple mouvement de tête.
Il s’agit là haut de landes à genêts purgatifs, landes à callunes et
bruyères, les couleurs en cette saison sont merveilleuses. Les verts
sont pâles (genêts purgatifs, pins sylvestres) ou foncés (feuillus), il
n’y a plus de verts tendres et vifs, l’été est passé par là. Les
bruyères cendrées sont en train de passer, du rose fuchsia des
clochettes encore fleuries à l’orangé des fleurs fanées, avec toutes les
nuances entre ces deux teintes, c’est très beau.
Pour un tout autre secteur, je partage aussi la nouvelle : la Parnassie
des marais est présente sur la commune de Saint André, nouvelle connue,
pas nouvelle venue, c’est une plante de tourbière que l’on peut avoir la
chance de rencontrer sur le Mont Lozère ou sur l’Aigoual. Elle pousse
aux cotés de la Drosera à feuilles rondes, une petite plante carnivore
qui est protégée au niveau national et régional.”

 

ABC : A la découverte des chauves souris ! Jeudi 19 aout

Une exposition de photos de chauve-souris avait été disposée dans la descente en allant sur la terrasse du Mas de la Soureilhade, chez Marie et Michel Gimenez, hébergeurs à Rieusset qui accueillaient l’animation. Leurs gites sont labellisés Esprit Parc.
Tout le monde s’est installé, la démarche de l’ABC a été présentée par Claudie Michel 1ère adjointe de la Commune de Saint André, qui porte le projet de l’ABC intercommunal.  La démarche dure 3 ans,  en collaboration avec le Parc National des Cévennes, 2 agents  du Parc animaient la soirée, Jean Pierre Malafosse  et Jocelyn Fonderflick.
La séance a démarré par une présentation de la chauve-souris, un animal qui n’a pas une bonne réputation. On dit traditionnellement qu’elle s’accroche dans les cheveux, que son urine transmet des maladies, qu’elle suce le sang. On l’a longtemps clouée sur les portes. C’est  pourtant un animal pas du tout chauve,  et plutôt sympathique  et parfois  étrange, comme le grand Rinolophe.
Quelques éléments de connaissance concernant les chauves souris :
 On distingue deux sous-ordres, les megachiroptères, grandes chauves souris de la zone tropicale comme les roussettes ou les renards volants qui atteignent de 140 à 160 cm d’envergure et les microchiroptères, petites chauves souris essentiellement insectivores en France. La plus petite en Thaïlande ne pèse que 2 g pour 18 cm, c’est le plus petit mammifère du monde. Ils font partie de l’ordre des mammifères, les petits naissent, tètent, se déplacent avec leur mère.
Leur morphologie est particulière, avec des mains très développées avec les doigts reliés par une membrane qui forme des ailes  et des pieds qui se replient par derrière pour pouvoir s’accrocher.
Il y a 6000 espèces de mammifères dans le monde dont 1400 sont des chauves-souris, en France sur une centaine de mammifères terrestres, 34 sont des chiroptères.
En hiver les chauves souris entrent en hibernation, de profondes modifications de leurs rythmes vitaux apparaissent. Elles hibernent souvent en solitaire plaquées contre la paroi ou dans les fissures. Mais les colonies d’hibernation comptent parfois plusieurs dizaines de milliers d’individus. Une heure de vol dépense autant de calories que 80 jours d’hibernation.
Ce sont des insectivores aux mâchoires bien armées. Une colonie de 50 chauves-souris de 10 g consomme 15 kg d’insectes en une saison.
La chauve souris a un mystérieux sonar biologique pour se déplacer dans le noir et repérer ses proies.
Il y a 27 espèces dans le Parc National des Cévennes.

La deuxième partie de l’animation a eu lieu au bord de la Cèze. Tout le monde s’est transporté au bord de la rivière pour essayer d’observer quelques chauves –souris, avec l’aide de deux filets tendus  au-dessus de l’eau. Les chauves souris viennent à la fois boire et chasser au crépuscule dans le cours d’eau. La séquence a été passionnante, les conditions optimales étaient réunies. Le groupe a été divisé en deux, l’un tenant le rôle des oreilles des bruits de la nuit, et écoutant les ultrasons à l’aide d’appareils spécialisés, l’autre assistant à la capture par filet suite à obtention d’une autorisation sur demande préalable, la démarche étant très réglementée et nécessitant des personnes habilitées. Les captures ont toujours lieu dans le cadre d’un inventaire ou d’une animation. Il y a eu  mesure, pesage, identification, notamment par l’observation des ailes en tension et du dessin particulier qu’elles contiennent en fonction des espèces.   8 captures ont eu lieu,  Jocelyn Fonderflick en charge de  la faune au PNC a identifié ces petits mammifères en s’aidant parfois de sa « bible à chauves souris » lorsqu’il avait un doute. 4 espèces différentes ont été observées et répertoriées lors de l’inventaire : La Noctule, la Vespère de Savi, la Pipistrelle commune et le Murin de Daubenton.
Le point de vue de Marie Gimenez
Marie Gimenez passionnée par l’animation, indique les retours très positifs des participants. Elle ne regardera plus les chauves souris de la même manière. « Elles ont l’air tout mignon, même si Jocelyn a mis des gants car il s’est fait vigoureusement mordre  lors de la capture. Les plus petites faisaient 3 g, les plus grosses 12 g. Les oreilles, le pelage, leurs mains avec cinq doigts sont si étonnants ! Et l’explication de leur vie, de la reproduction, tout cela donne tellement plus de familiarité ! D’ailleurs, hasard ou coïncidence,  la veille de l’animation dans la chambre d’hôtes que nous avons, une chauve souris est entrée et a surpris les occupants ! Aujourd’hui après l’animation, on ne l’appréhenderait plus de la même manière ! » Marie se réjouit d’accueillir dans ses gites, en septembre 10 agents du Parc National des Cévennes qui vont poursuivre les inventaires pour l’Atlas de la Biodiversité des deux communes. «  Ils sont tellement passionnés, qu’ils ne prendront même pas les repas sur place, ils n’ont pas d’horaire, ils partent avec des sandwichs, ils sont à fond jour et nuit ! » Les participants ont été au nombre de 20, avec des réservations prises à la fois par Marie Gimenez et par l’office de tourisme. Vacanciers, habitants de St André et de Ponteils étaient au rendez-vous.

Herborisons ensemble ! Animation de l’ABC du 27 juillet

Prune Pellet, accueille les participants devant la mairie de Saint André le 27 juillet avec un grand bouquet. Elle questionne : «  la flore c’est combien d’espèces de plantes en France ? » Des nombres sont lancés au hasard. …Elle précise les repères. C’est 6000 en France, 4100 autour de la Méditerranée, 2300 dans les Cévennes… autour de 250 000 espèces dans le monde.
Elle sonde  les attentes de chacun, puis raconte  comment, petite, elle jouait  à faire des bouquets et observer les plantes en gardant les chèvres  avec sa grand-mère. Ensuite à la fac, elle arrivait à reconnaitre facilement à quelle famille appartenait telle ou telle plante.
Elle  dépose ensuite des végétaux sur le sol et tend à chacun une fleur ou une herbe,  invitant à les ranger en fonction des ressemblances.   Par terre, à tâtons, chacun teste son intuition botanique.
Les groupes se constituent :
ici la famille de la ronce, Prune nous guide :   la même que celle de la rose dont les étamines sont transformées en pétales, elles comprennent des stipules, languettes ou mini oreillettes de feuilles comme l’églantier ou le pommier…
Là, celle de la carotte sauvage, « elle a une tige creuse et des ombelles. Il y a quelques plantes aromatiques dans cette famille. Elles comportent des graines allongées, ou avec des pastilles.
C
elle de l’oignon, avec son odeur particulière,
Celle de la camomille, les astéracées avec de fausses fleurs… Regardez ! Chaque languette est une fleur. Le centre est jaune, ce sont autant de fleurs que de petits tubes jaunes en étoile. La tanaisie ou l’immortelle, par exemple, sont des fleurs avec des tubes.  C’est la stratégie qu’elles ont choisie : regrouper toutes les fleurs  autour d’un même ensemble. Les insectes y vont en se disant : Là ça vaut le coup !
Celle de la lavande, la plupart dans cette famille, sont des plantes aromatiques, regardez la tige carrée, la fleur ressemble aux papilionacées, les pétales sont réunis ou dans un tube. Dans cette famille il y a l’origan, la menthe.
La famille de l’œillet, avec des feuilles par 2, on voit un renflement à la base des feuilles, et un fruit en forme de petite capsule,
Celle du radis, qui comprend beaucoup de plantes comestibles, les brachiacées, elles ont une odeur de chou, ou de souffre au nez.
– Celle du genet avec ses feuilles papilionacées, c’est une famille qui fait des haricots !
Celle des graminées, herbacées, qui comprend de petites fleurs vertes pollinisées par le vent et forme des épis ou panicules.
Les participants se sentent en confiance, le discours n’est pas savant d’emblée, chacun peut participer et trouver, c’est très agréable. Prune dépose ensuite au pied de chaque groupe de plantes, une étiquette avec le nom de la famille et son descriptif. Le vocabulaire se spécialise sérieusement :
Exemple :
BRASSICACEES = crucifères
Critères simplifiés de reconnaissance :
Plante généralement herbacée, feuilles alternes sans stipule, inflorescence en grappe généralement sans bractées, fleurs à 4 sépales et 4 pétales, fruit = silique (comme une gousse mais avec une membrane interne).
On part après sur le terrain près de l’église de ST André Capcèze, les uns dans un pré,  les autres près de la rivière, pour cueillir les plantes de chaque milieu.
Prune  dresse pendant ce temps  un véritable campement expérimental : valise dépliée en table, grandes feuilles pour coller nos cueillettes coté rivière et coté prairie, disposition d’ouvrages savants dont «  la flore de la méditerranée continentale » et en route pour l’inventaire participatif ! On cherche, on compare, on dispose, on colle…
Les participants partagent leurs connaissances sur les vertus de telle ou telle plante et font connaissance. Certains sont déjà des habitués  des animations de l’ABC, d’autres, vacanciers, découvrent.
A la fin de la matinée, Prune distribue un joli mémento comprenant 10 familles botaniques incontournables avec des critères de reconnaissances simplifiés, estampillés du logo de son association, Racines de Terriens, qui propose un grand nombre d’animations nature durant tout l’été.

Animations libellules des 16 et 22 juillet

Par un temps  gris et pluvieux, le 1 er jour,   9 participants, dont 3 enfants partent à la découverte des libellules et demoiselles avec Juan Pablo Rodriguez, animateur pour le Syndicat des Hautes Vallées Cévenoles. Juan Pablo nous embarque pour la vallée de la Cèze. Installés dans un pré, l’animateur nous invite à un exercice de land art. Une des réalisations se rapproche du réel : 4 ailes, un long thorax fait de branches. Mais où sont  les 6 pattes ? Sous l’abdomen en trois parties, bien sûr, comme pour l’ensemble des insectes.
Munis de filets à papillons au bord de la Cèze, à la recherche de mues ou exuvies de libellules pieds nus dans l’eau froide, les participants font chou blanc. Les libellules aiment la chaleur et restent tapies dans les végétaux lorsque le temps n’est pas favorable. L’œil des enfants s’affute rapidement, ils dénichent des mues de perles (plécoptères), sur les cailloux.
Juan Pablo réussit à prendre au vol, une demoiselle ou agrion, plus frêle que la libellule. C’est un bon marqueur de la biodiversité du cours d’eau Les enfants sont invités à tenir les ailes pincées entre  deux doigts pour observer l’insecte à la loupe.  Il s’agit d’une petite libellule bleu vif au corps mince. Mâle et femelle s’accouplent pendant le vol et forment parfois un cœur élégant.
Le 22 juillet le temps  beau et chaud promet de belles captures. Une dizaine d’adultes sont au rendez-vous. Tous sont des amoureux de la nature, curieux des plantes ou des insectes.
Le groupe rejoint la rivière pour s’initier à l’observation et nous familiariser avec ces insectes particuliers qui viennent  de la nuit des temps et se sont petit à petit miniaturisés. Le patrouilleur, une grosse libellule jaune striée de noir, vole avec une telle rapidité qu’il  faudra la ténacité et la patience d’Achour, à l’affut dans l’ombre, pour mettre la main dessus et pouvoir l’observer.
Les libellules mangent des insectes. Elles vivent 90 % de leur vie dans l’eau. L’adulte ailé ou imago, vie à l’état mature quelques semaines, pendant lesquelles il se reproduit. Certaines espèces ont de gros yeux qui se rejoignent, d’autres ont les yeux écartés. Les ailes également présentent des différences qui permettent de les identifier.
Les promeneurs repèrent une Cordulie splendide, odonate au vol puissant,  endémique du Sud de la France, qui prend les plantes comme support pour faire sa mue,  l’orthretum brunecem, l’onycogonphe à pinces, et l’eschne paisible, qui n’aime pas le soleil, le cordulegastre annelé, jaune et noir, avec un abdomen de 10 segments articulés.
Les libellules aiment les rivières avec des cachettes écologiques et de la végétation. Elles se déploient aussi  dans la mosaïque des prairies alentours, précieuses pour leur préservation. La balade se poursuit le long de la voie de la Régordane qui sinue vers Villefort. La chaleur est intense, quelques orthetrum bleuissants et libellules à tête d’araignée volent au-dessus d’une flaque d’eau au milieu du chemin en contrehaut d’un pré. Des œillets sauvages d’un rose vif et des jasione montana bleu pâle,  de la famille des campanules, régalent les yeux des participants de  leurs fleurs délicates.